Comment réussir sa dissertation juridique?

 


Première étape : L’introduction

L’introduction ne doit pas être négligée, il ne faut pas oublier que c’est la première impression que vous donnerez au correcteur. L’introduction va vous permettre de déterminer le sujet et de justifier l’axe de réflexion selon lequel vous allez le traiter.

On peut scinder l’introduction en quatre points principaux.

La phrase d’accroche

Il s’agit d’évoquer de façon pertinente, voire originale, le sujet dont vous allez traiter. Par exemple par une citation, un article. Attention, il ne faut pas oublier que vous êtes un étudiant en droit et non en communication ou journalisme !

La définition termes du sujet

Il faut définir les notions juridiques clés qui s’attachent à l’énoncé. Les définir, littéralement, grammaticalement. Je vous conseille de faire attention au singulier/pluriel et être attentif à la ponctuation.

La problématique

Il y a forcément un ou plusieurs problèmes de droit que pose le sujet, il faut exposer clairement ce problème. La problématique va justifier le choix de votre plan qui n’est qu’une réponse à l’interrogation qu’elle sous-entend.

L’annonce de plan

Elle introduit les différentes parties de votre développement de façon expresse. L’annonce de plan doit comporter le titre exact de chacune de vos parties.

Deuxième étape : Le développement

La forme

Ordinairement, les dissertations sont construites en deux parties. Les titres doivent être apparents et ils ne doivent pas comporter des verbes conjugués. Il convient de noter qu’il ne faut surtout pas titrer par une phrase coupée en deux qui se prolonge d’un titre à l’autre. Chaque partie correspond à une idée au sens large et elle est construite elle-même en sous-parties, elles-mêmes titrées (I.A/I.B puis II.A/II.B).

I)                    …………..
A)………………….

B)………….
II)                  …………………


A)…………………
B)…………………
 

En ouvrant chaque partie, les sous-parties sont présentées dans le “chapeau”, c’est à dire une phrase qui annonce expressément les sous-parties.
Exemple : I) Il convient d’étudier… (A) puis… (B).

Le contenu

Dans le corps de la dissertation, il est usuel que le I.A. soit la description de l’évolution et de la façon dont on est arrivé à l’état où en est le droit positif. C’est alors souvent la par exemple, chronologie du droit, si vous la connaissez, ou l’évolution sociale et économique.

Le I.B. est, avec le II. A., le coeur de la dissertation. C’est deux parties vont développer le sujet posé, donner les arguments justifiant l’état du positif, confronter certains éléments du droit positif avec d’autres et formuler des appréciations sur ceux-ci.

Lorsqu’il n’y a pas de conclusion, c’est le II. B. a la fonction “d’ouvrir” le sujet, par exemple en donnant un aspect futuriste ou plus sociologique.

Troisième étape : Conclusion ?

La conclusion à la différence de l’introduction n’est pas obligatoire. Elle peut avoir son charme, cependant, certains professeurs sont très hostiles à la conclusion. Si vous décidez de faire une conclusion, il faut que ça ait un intérêt pour le sujet et non pas que vous vous contentiez de citer des choses que l’on aurait pu mettre en introduction pour ouvrir le sujet.

Les plans de secours : à utiliser avec modération !

• Conditions/effets
• condition fond/forme
• Conditions/régime
• Fondement/portée
• Principes/exceptions
• Avantages/inconvénients
• Oui / Mais
• Causes/conséquences